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Vincent Koziello : "J'ai enfin pu ranger ma chambre"
Depuis le Sud de la France, Vincent Koziello a pris le temps de nous donner de ses nouvelles. En famille, le milieu parisien se ressource et s'adonne à quelques activités extérieures.

Vincent Koziello : “J’ai enfin pu ranger ma chambre”

Depuis le Sud de la France, Vincent Koziello a pris le temps de nous donner de ses nouvelles. En famille, le milieu parisien se ressource et s’adonne à quelques activités extérieures.

Vincent comment vas-tu ?

Je vais bien merci. Il y a certes des choses un peu dures à cause du confinement mais je ne suis clairement pas le plus à plaindre. Je suis chez mes parents à côté de Cannes, on a du beau temps et j’ai de l’espace pour vivre.

On imagine que ça fait forcément du bien de se retrouver en famille dans ces moments-là…

Oui, mes deux sœurs sont aussi rentrées donc on se retrouve tous ensemble à la maison. Cela faisait un moment que cela n’était pas arrivé et ça fait forcément plaisir, même pour mes parents ! Quand j’étais en Allemagne, j’étais seul même si j’avais beaucoup d’amis qui venaient me rendre visite, donc là je profite de ces moments avec ma famille.

Comment occupes-tu tes journées ?

Je fais beaucoup de sport pour garder la forme. Et puis j’aide aussi mon père dans le jardin. Dernièrement j’ai tondu la pelouse, planté un oranger, un citronnier, des haricots… Il y a toujours des choses à faire ! Et puis j’avais aussi une grande mission que ma mère était contente de me donner : ranger ma chambre ! Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas fait. Mais en fait, c’est quelque chose que je déteste faire car je ne sais pas où mettre les choses ! Je n’ai pas envie de jeter et j’aime bien garder des choses qui peuvent paraître insignifiantes et stupides aux yeux de certains. Je ne sais jamais quoi faire de mes affaires du coup… c’est compliqué ! (rires). Mais j’ai enfin pu ranger ma chambre. Et puis j’aide aussi ma petite sœur qui est en école d’ingénieur à Paris, mais il n’y a qu’en anglais que je peux l’aider (rires).

On t’a vu regarder des anciens matchs de l’OGC Nice également…

Oui ils diffusent des grands formats de matchs des dernières années et cela fait toujours plaisir de voir des rencontres auxquelles j’ai participé. Je regarde aussi Canal+ tous les dimanches soir car ils diffusent des anciens matchs et je prends du plaisir à les revoir. Je me souviens les avoir vu avec mon père ! Et puis ça fait drôle de voir des joueurs avec qui j’ai joué par la suite. Par exemple l’autre jour il y avait un match avec Jérémy Ménez.

Comment se passe l’entretien physique ?

Il se passe bien. Je suis le programme du club et j’essaie même d’en faire un peu plus. J’estime qu’on a du temps et j’ai la possibilité de m’améliorer sur certains aspects comme par exemple l’explosibilité, car c’est un point qui me manque dans mon jeu. Autant mettre le temps que l’on a à profit. Et puis je prends aussi soin de ma cheville car j’avais eu un souci avant de venir au Paris FC. Je suis en relation avec Nelson Lambeaux, le kiné, qui m’a donné des exercices de renforcement.

Comment as-tu vécu l’arrêt du championnat alors que tu étais venu à Paris dans l’optique d’enchaîner les matchs ?

Comme une frustration. On restait sur une série plutôt satisfaisante, on avait repris confiance en notre jeu, moi le premier. Je me sentais de mieux en mieux, physiquement notamment. Je suis frustré d’avoir été coupé dans mon élan, mais encore une fois, je n’ai pas à me plaindre car je suis un privilégié. Bien sûr que le football me manque, mais quand on regarde les informations on s’aperçoit qu’il y a des choses beaucoup plus importantes dans la vie. Aujourd’hui, la priorité est de respecter les consignes en restant chez soi. Il y a beaucoup de gens bien moins chanceux que moi, j’en suis bien conscient, et je pense beaucoup à eux et leur souhaite du courage.