Hadjam-Camara
L'interview croisée entre Jaouen Hadjam et Ousmane Camara
Nos deux jeunes défenseurs de 18 ans ont répondu à une interview croisée au site ligue2.fr. Découvrez quelques extraits.

L’interview croisée entre Jaouen Hadjam et Ousmane Camara

Nos deux jeunes défenseurs de 18 ans ont répondu à une interview croisée au site ligue2.fr. Découvrez quelques extraits.

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Jaouen, peux-tu nous présenter Ousmane Camara ?
C’est un défenseur central d’1m97, bon dans les duels, qui compense son manque de vitesse par son sens de l’anticipation. Balle au pied, il est à l’aise. Il est capable de casser les lignes.

Et toi, Ousmane, comment décrirais-tu Jaouen Hadjam ?
C’est un latéral gauche très technique, avec beaucoup de talent. Il est véloce, physique, à l’aise techniquement, comme Marcelo en 2014 (rires). C’est un joueur intelligent aussi. Mais s’il y a une qualité que je lui envie, c’est sa technique.
JH
 : Moi, c’est sa capacité à anticiper ! A l’inverse, je pense qu’Ousmane a une belle marge de progression sur sa motricité, les changements de direction, le fait de se retourner vite. Forcément, c’est plus compliqué pour quelqu’un d’aussi grand mais il a déjà beaucoup progressé dans ce domaine depuis qu’il a intégré le groupe pro.
OC
 : Je suis 100% d’accord. Moi, Jaouen, je pense que tu peux progresser dans l’analyse des situations, savoir quand dribbler par exemple, puisque c’est quelque chose de facile pour toi. Il faut savoir faire le bon geste au bon moment mais ça va venir avec le temps.
JH
 : C’est exactement ça. C’est un point que le coach aborde avec moi et j’essaie de travailler là-dessus au maximum depuis plusieurs mois.

[…]

Quelle est votre relation avec le coach ?
JH
 : Personnellement, il m’apporte beaucoup tactiquement, sur mon placement en tant que défenseur notamment. Il m’apprend à être un vrai défenseur. C’est vrai que je m’implique beaucoup sur le côté offensif mais il m’apprend à bien défendre avant d’attaquer. C’est un très bon coach. Il fait du bon travail.
OC
 : Moi, c’est aussi tactiquement qu’il m’apporte le plus. Le coach me montre comment gérer certaines situations. Encore une fois, comme je ne suis pas très rapide, je dois être capable de bien lire le jeu. Être au point tactiquement m’aide à gagner mes duels. Durant la saison, on a pas mal changé de système donc j’apprends à m’adapter. Il m’apporte aussi sur le plan technique et au niveau de la sérénité. Il me prend souvent à part à la fin de l’entraînement pour que l’on fasse des exercices supplémentaires : des gammes, des transversales… Ça peut paraître simple mais c’est essentiel. Et il me parle beaucoup. Il me donne confiance. Le coach peut paraître strict mais, nous, les jeunes, on a besoin d’un coach comme ça.

[..]

Quels joueurs du Paris FC vous apportent le plus ?
OC
 : Ousmane Kanté, à côté de qui je joue. Il m’aide à travers ses consignes. Il me parle beaucoup sur le terrain, il me met en confiance. Axel Bamba et Gaëtan Laura me donnent également beaucoup de conseils…
JH
 : Pour moi, c’est Axel Bamba. L’avantage avec lui, c’est qu’il a vécu ce qu’on vit en ce moment. Il est issu du Paris FC, il est monté en pro, il a réussi à s’imposer… Il a connu toutes les étapes. On peut se reconnaître dans son parcours.
OC
 : Il nous a beaucoup aidés, surtout l’année dernière.

Qu’est-ce qu’il vous disait par exemple ?
JH
 : Axel nous disait de respecter les anciens mais que, même si on doit les respecter, il ne faut pas se laisser marcher dessus. Il nous expliquait où mettre les limites.

[…]

Une dernière chose messieurs ?
OC
 : Jaouen, tu ne veux pas raconter ton face à face contre Caen ? (Rires)
JH
 : Ah… J’étais entré ailier gauche pour préserver le score parce qu’on menait 1-0. Mais à la dernière seconde, on part en contre. Le ballon arrive de la droite et je savais qu’il allait atterrir dans mes pieds, face au gardien. Le ballon vient et j’essaie de la mettre plat du pied au premier poteau.
OC
 : J’étais déjà parti célébrer moi…
JH
 : Je me dis : « C’est bon, c’est but ça ». Mais non, je la mets trop sur le gardien… L’arbitre siffle la fin du match et je me dis : « Non, ce n’est pas possible. Je n’ai pas raté ça. Je n’ai pas manqué mon premier but en pro ». Je suis allé voir Morgan Guilavogui, qui m’avait fait la passe, pour m’excuser de lui avoir « volé » une passe décisive… Dans le car, le coach m’a remontré l’action. Il m’a dit : « Tu prends des risques partout sur le terrain, tu tentes souvent des choses, et là où tu as le droit de faire ce que tu veux, tu me fais ça ?! »