Les impératifs des diffuseurs peuvent être légitimes, même si tous n’ont pas bénéficié, dans la dernière période, de la même compréhension. Encore faut-il qu’on puisse les comprendre et qu’ils n’aillent pas à l’encontre des intérêts des clubs, de leurs supporters, de leurs partenaires et de l’indispensable solidarité qui doit lier les clubs de Ligue 1 McDonald’s et de Ligue 2 BKT. Et finalement, à l’encontre de la qualité du produit, nécessaire à la réussite de sa diffusion.

Les supporters et leurs associations ont raison de manifester leur mécontentement. Il est indéniable que ce changement de créneau entraînera une diminution significative de la fréquentation des stades, historiquement plus remplis les week-ends que les jours de la semaine. Cette décision compliquera également les déplacements des supporters, créant ainsi un véritable obstacle à leur engagement.

Sur le plan économique, dans une situation déjà dégradée à la suite de négociations achevées bien loin des objectifs affichés par la LFP, ce changement de programmation est également préjudiciable.

Une moindre affluence dans les stades attirera moins de partenaires, toujours plus soucieux de voir le football ouvert à tous, et rendra plus difficile l’obtention des ressources financières dont les clubs ont besoin pour leur développement.

Un modèle économique équilibré et pérenne ne se conçoit pas sans l’amélioration de la qualité du spectacle, indissociable d’un public plus nombreux dans nos stades.

Le Paris FC espère que le Conseil d’Administration de la LFP et le diffuseur évalueront le plus rapidement possible les premiers résultats de cette regrettable décision et n’attendront pas la fin de la saison 2024-2025 pour la remettre en cause.