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Lalaina Nomenjanahary : "On essaye de ne pas trop perdre"

Lalaina Nomenjanahary : « On essaye de ne pas trop perdre »

Confiné chez lui, Lalaina Nomenjanahary nous a accordé quelques minutes par téléphone afin de nous donner de ses nouvelles.

Comment vis-tu cette situation ?

C’est une situation particulière et pas évidente à vivre. On se retrouve du jour au lendemain confiné chez soi. Il faut trouver de quoi s’occuper, surtout pour les enfants. Heureusement que l’on a un petit jardin mais à cet âge-là, ils ont besoin de se défouler. Ils m’occupent beaucoup !

Arrives-tu à t’entretenir physiquement ?

Je fais du vélo d’appartement tous les jours ainsi que des exercices donnés par le club avec des abdos, des pompes, etc. On essaye de ne pas trop perdre, surtout que l’on ne sait pas quand va reprendre le championnat. Au début j’allais courir dehors mais là on n’a plus le droit.

Tu restes donc confiné chez toi ?

Oui et il faut que tout le monde respecte cela pour éviter la propagation du virus, même si c’est difficile.

As-tu pensé rentrer à Madagascar ?

S’il n’y avait pas eu le Coronavirus, j’aurais rejoint la sélection pour une double confrontation contre la Côte d’Ivoire. Ces matchs ont été reportés et j’ai choisi de rester en région parisienne, même si ma famille m’a tout de même proposé de rentrer, car il faut rester disponible vis à vis du club.

Suis-tu l’évolution du virus à Madagascar ?

Oui, et j’échange beaucoup avec ma famille. Il n’y a pas encore de cas là-bas et j’espère qu’il n’y en aura pas. L’Etat a pris des mesures pour fermer les frontières. C’est important de prendre des précautions. J’invite les malgaches à être très vigilant, écouter les informations, être sérieux et ne pas prendre cela à la légère car le virus peut arriver très vite et se propager rapidement.

Es-tu en relation avec les autres joueurs ?

Oui on a un groupe Whatsapp où l’on rigole beaucoup. C’est important de garder ce lien et de se soutenir dans cette situation difficile. En tout cas, j’ai hâte de retrouver les terrains. On a l’habitude de s’entraîner tous les jours sur un terrain et là on se retrouve confiné. C’est dur à vivre. Mais je souhaite du courage à tout le monde ! Prenez soin de vous.