Cyril Mandouki : "Nous avons des arguments à faire valoir"

Après une belle saison l’an dernier, Cyril Mandouki enchaîne les matchs depuis sa blessure durant l’automne. Avant la réception de Brest, le milieu de terrain parisien évoque la bonne forme de l’équipe et le choc à venir lundi soir (20h45).

C’est ta deuxième saison au Paris FC, et tu restes l’une des clés maîtresses du système de jeu malgré le changement d’entraîneur. Comment as-tu abordé cette saison ?

Je l’ai abordée comme d’habitude avec une volonté de travailler très sérieusement. Dans le foot, il n’y a pas de secret : le travail paie. C’est vrai que l’on a changé de coach cet été mais je n’ai pas appréhendé cela. Je prends les choses comme elles se présentent. Je me donne toujours à fond à chaque entrainement pour n’avoir aucun regret. Pour moi, tout passe par le travail.

Tu as connu une blessure, ce qui est rare pour toi, qui t’a éloigné des terrains pendant un mois et demi durant l’automne. Aujourd’hui, comment te sens-tu physiquement ?

Je me sens bien ! C’est vrai que j’ai connu très peu de blessures dans ma carrière, et je touche du bois. J’attache une attention très particulière à l’hygiène de vie. Mais quand c’est une blessure suite à un choc avec un adversaire, on ne peut rien faire d’autre que de ronger son frein. J’ai tout fait pour revenir à 100% mais quand l’équipe tourne bien, il est difficile de retrouver sa place. Comme au début de saison, je me suis donc donné à fond pour mettre toutes les chances de mon côté et retrouver l’équipe. Le travail paie et je me dois de tout donner pour n’avoir aucun regret.

Avant cette 21ème journée de Domino’s Ligue 2, le Paris FC se positionne à la troisième place. Est-ce que le fait d’avoir déjà vécu l’an dernier cette situation peut apporter quelque chose en plus au groupe ?

C’est vrai que cette saison ressemble à celle de l’an dernier. Nous n’avions pas réussi à atteindre les barrages en fin de saison. Il ne faut donc pas que l’on répète les mêmes erreurs, et c’est à nous, ceux qui ont connu cela l’an dernier, de transmettre cette expérience. On doit se servir de ce qu’il s’est passé l’an dernier. Après, il ne faut pas oublier que la saison est encore très loin d’être finie ! Aujourd’hui on ne calcule pas et tout le groupe bosse très dur, même ceux qui jouent moins. La saison est très très longue et on ne peut pas se permettre de se relâcher car on sait que si on enchaîne deux défaites on va vite perdre des places car le classement est très serré.

Le Paris FC attaque les 4 derniers mois de championnat et vous allez recevoir de nombreuses équipes actuellement très bien classées. Est-ce un avantage de jouer à domicile dans cette course en haut du classement ?

C’est toujours mieux de jouer à domicile, mais on aborde tous les matchs de la même manière. Le fait d’être invaincu à domicile depuis le début de saison, c’est bon pour les statistiques et la presse. Pour moi, cela ne change rien. Notre match contre Brest n’est pas gagné d’avance parce que l’on est invaincu. C’est sûr que c’est bien et qu’on va essayer de rester invaincu, mais dans le foot les séries ne veulent plus dire grand chose.

Ce lundi, c’est Brest que vous recevez à Charléty. Comment abordes-tu la rencontre ?

Très sérieusement. On va respecter cette équipe mais on ne jouera pas petits bras. On n’est pas en haut du classement par hasard et nous avons des arguments à faire valoir. Brest est une bonne équipe mais chaque match sera difficile. En bas de classement, des équipes cherchent à se maintenir et il est tout aussi difficile de jouer contre elles. On a bien vu vendredi dernier à Nancy où l’on s’est retrouvé mené rapidement. En tout cas, on ne jouera pas ce match avec plus de pression que d’habitude.

Toujours pas de but de ton côté en championnat, vas-tu connaître la joie du buteur avant la fin de la saison ?

2019 sera l’année où je vais marquer ! Je vais marquer un but important (rires) ! Honnêtement c’est le cadet de mes soucis. Mon rôle n’est pas celui-là et je reste satisfait tant que l’équipe obtient de bons résultats.

Plus personnellement, tu es devenu papa pour la première fois il y a quelques jours. Félicitations ! Comment vis-tu cette situation ?

Je fais bien la différence entre ma vie professionnelle et personnelle. Lorsque je suis sur le terrain, je pense qu’au football. Et lorsque j’ai fini mon travail de footballeur, je bascule dans ma vie privée où je suis actuellement très heureux !