Paroles de Femme [7/7] : Julie Soyer, défenseure au Paris FC
Depuis le mercredi 3 et jusqu’au lundi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, le club de la Capitale et son Partenaire Majeur AÉSIO Mutuelle vous proposent une série d’interviews de femmes qui font le Paris FC d’aujourd’hui. Pour cette première, partons à la rencontre de Julie Soyer, joueuse au Paris FC depuis 2012.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Julie Soyer. J’ai 35 ans. Je suis joueuse au Paris FC. Je mène également un double projet en travaillant chez le Partenaire Majeur du club, AÉSIO Mutuelle. J’occupe un poste de gestionnaire de bases de données.
Pourquoi avoir rejoint le Paris FC ?
Je suis arrivée au club, anciennement Juvisy, lors de la saison 2012-2013. Cela faisait plusieurs années qu’avec le club nous nous faisions les yeux doux. J’étais à l’époque au Paris Saint-Germain. J’étais arrivée en fin de cycle. Le contact s’est très bien fait avec Marie-Christine Terroni. L’équipe de Jusivy tournait super bien et le côté familial du club m’a vraiment attiré. L’idée du double projet prôné par le club m’a également plu.
C’était important pour toi ce double projet et la rencontre avec ton futur employeur, AÉSIO Mutuelle…
J’en avais besoin pour trouver un équilibre de vie. Je suis assez speed, j’aime quand les journées sont bien rythmées. J’ai besoin de m’épanouir dans un autre projet que le foot. Grâce au Paris FC et à AÉSIO Mutuelle, j’ai un aménagement et un confort de vie qui me vont parfaitement. Et puis, avec AÉSIO Mutuelle, ça a tout de suite “matché”. Ils venaient déjà nous voir depuis un an quand on s’est rencontrés. Les valeurs de l’entreprise sont les mêmes que celles que défend le Paris FC.
Selon toi, quels peuvent être les avantages d’être une femme dans un milieu majoritairement masculin ?
Je trouve que c’est un avantage. J’ai vu l’évolution, je pense que vous m’auriez posé la question quelques années auparavant, je n’aurais peut-être pas eu la même réponse. Je pense que ça a évolué dans le bon sens aujourd’hui, en terme de considération, en terme de médiatisation… Il y a des complémentarités qui se font entre hommes et femmes et je trouve que ça apporte une autre dynamique pour les hommes.
Le Paris FC met les moyens pour accompagner sa structure féminine…
Je pense qu’en termes de football féminin français, nous disposons des meilleures conditions. Les infrastructures, les terrains, le staff… Nous sommes vraiment bien encadrées. La direction du club est concernée par nos résultats et notre évolution. Nous avons tout pour être performantes.
Que représente la journée internationale des droits des Femmes pour toi ?
Je trouve que ça permet de mettre en valeur la position de la femme dans la société. Je pense que ça devrait ne pas se reposer sur une seule journée, mais je trouve que c’est plutôt positif. Il faudrait que ça s’étende aux 364 autres jours de l’année.