Cette semaine, la première partie de saison s’est conclue sur un match nul pour le Paris FC face à QRM. Le club de la Capitale termine 2023 à la 10ème place de Ligue 2 BKT. Stéphane Gilli revient sur ces premiers mois de compétition pour parisfc.fr
Stéphane, comment juges-tu cette première partie de saison ?
C’est une première partie de saison mitigée. On pourrait la diviser en deux parties. Une première partie de saison très compliquée qui peut s’expliquer par le changement de staff, les nombreux départs de joueurs (20) et les nombreuses arrivées (10 arrivées) mais aussi, et surtout, par une préparation compliquée avec de nombreux blessés. Nous n’avons pas joué à Charléty pendant près de deux mois et demi… Jusqu’à la 10ème journée, nous n’avons jamais pu mettre l’équipe que l’on souhaitait sur le terrain. On a changé de système de jeu. Je suis un adepte d’une ligne de 4 derrière, et le recrutement avait été fait dans ce sens. Et à l’arrivée, dès la 3ème journée, j’ai dû aligner une défense à 5 vu le manque de joueurs offensifs. Les défaites se sont enchaînées même si dans le jeu, il y avait des choses cohérentes. Mais il était compliqué de créer des automatismes quand nous nous entrainions à 7 ou 8 joueurs de champ.
Après la trêve internationale, nous avons fait un bilan avec le staff et les joueurs. On s’est fixé des objectifs, petit à petit. Il était important de se mettre des challenges à court et moyen termes. La seconde partie de ces mois de compétition a été satisfaisante. Nous avons bien travaillé. Le groupe a pu se renforcer avec des retours de blessures.
Le Paris FC a commencé la saison en accumulant beaucoup de retard, comment avez-vous géré la situation avec les joueurs ?
On a été un groupe. Uni. Je profite de cette prise de parole pour remercier le Président, Pierre Ferracci et la Direction du Club pour la confiance. Je pense qu’après un démarrage si compliqué au point de vue comptable, la situation n’aurait pas été gérée de la même façon dans un autre club. Les joueurs et le staff ont formé un véritable groupe. Nous étions sûrs que nous allions remonter la pente. La force du groupe – staff, joueurs et club – c’est que nous sommes tous dans la même direction.
On sent une véritable osmose entre le staff et les joueurs cette saison. Le ressens-tu également ?
C’est une force. Être entraîneur c’est 50% de management. Je souhaite que mes joueurs adhèrent aux idées du jeu et soient heureux de venir s’entraîner. Mon staff a fait un super travail pendant ces premiers mois et je le remercie, lui aussi. On prend du plaisir et on essaie de créer quelque chose tous ensemble. Nos nouveaux joueurs se sont fondus dans l’effectif et s’identifient dans le projet de jeu, d’autres ont retrouvé du plaisir et de la confiance. Il faut que nous tirions tous dans le même sens. On a tous envie de travailler ensemble.
L’ombre imposante sur le tableau : les blessures. Peux-tu nous faire un point à date ?
Samir Chergui a repris la course. D’ici la première quinzaine de janvier, il sera opérationnel pour s’entrainer avec le groupe. Lamine Gueye, ce sera en fonction de l’évolution car il a subi une opération. Obed Nkambadio sera opérationnel d’ici le 15 janvier après une petite fissure au ménisque lors de notre dernier match face à QRM. On espère que Paul Lasne puisse reprendre également dans le courant janvier.
Julien Lopez, lui, ça sera un peu plus long car il s’est fait opérer. On ne le retrouvera qu’en février.
Mohamed Touré reprendra dès le 29 décembre. Andy Pembélé reprendra début février.
La deuxième partie de saison reprendra avec la Coupe de France et un déplacement à Alès. Est-ce qu’un beau parcours en Coupe peut être un objectif ?
C’est ce que je disais aux joueurs en début de saison. Nous devons gagner tous les matchs. Nous sommes des compétiteurs. Démarrer 2024 sur un match à Alès va permettre à certains joueurs de prendre du temps de jeu, de se montrer. La Coupe n’est pas un objectif mais dès qu’il y aura un match, on le jouera à fond !
Quels sont les objectifs du Paris FC pour cette seconde partie de saison ?
L’objectif est d’être le plus performant possible. Avant de parler d’un quelconque classement, il faut être performant sur le terrain par rapport au projet de jeu que nous mettons en place. Vu ce que l’on produit ces derniers temps, je pense que nous pouvons reparler d’aller chercher la meilleure place possible.
Les barrages sont encore dans votre viseur ?
C’était l’objectif de début de saison qui pouvait paraître utopique il y a encore quelques semaines. Aujourd’hui, cette place de barragiste dépendra de notre reprise, de notre recrutement cet hiver avec des joueurs qui se fonderont dans notre groupe et qui adhèreront au projet de jeu. On est des compétiteurs et on se donnera tous les moyens pour réussir à atteindre les objectifs du Paris FC.