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Domino's Ligue 2 : le bilan de la saison
La Ligue de Football Professionnel a annoncé le jeudi 30 avril dernier la fin prématurée et définitive de la saison 2019-2020 de Domino's Ligue 2. Après les 28 journées jouées, le Paris FC termine 17ème et se maintient donc en deuxième division. Retraçons ensemble cette saison compliquée.

Domino’s Ligue 2 : le bilan de la saison

La Ligue de Football Professionnel a annoncé le jeudi 30 avril dernier la fin prématurée et définitive de la saison 2019-2020 de Domino’s Ligue 2. Après les 28 journées jouées, le Paris FC termine 17ème et se maintient donc en deuxième division. Retraçons ensemble cette saison compliquée.

Un retour à la compétition catastrophique

Après un exercice 2018-2019 ponctué par un playoff pour l’accession en Ligue 1, perdu contre le RC Lens, le Paris FC repartait à la conquête du championnat de Domino’s Ligue 2. Mais la saison débutait plutôt mal. Un premier choc contre Lorient arrivé trop tôt (0-3), un nul évitable contre Sochaux (1-1) et surtout une série terrible de quatre défaites consécutives contre Rodez (1-2), Niort (0-1), Ajaccio (0-1) et Chambly (0-3). Force était de constater que l’équipe n’était pas forcément prête à répondre aux nouveaux défis qui l’attendaient. Hormis un nul porteur d’espoirs au Havre (0-0), le club de la capitale renchaînait deux défaites face à Clermont (0-2) et Lens (1-2).
Fin septembre, le Paris FC pointait à la 20ème place avec seulement deux points.

 

Ménez, la belle série et le néant

A la recherche de solutions, les dirigeants du club de la capitale opte pour un pari : l’arrivée de l’international français, Jérémy Ménez (32 ans) en provenance du Mexique. Pourrait-on parler d’électrochoc ? Il n’y a pas de hasard dans le football… Pour le premier match de notre nouvel attaquant, le Paris FC s’imposait face à Troyes (1-0) grâce à un coup-franc de Romain Armand, infligeant par la même occasion la seule défaite à l’extérieur de l’ESTAC en 2019. Le Paris FC enchaînait d’ailleurs avec une victoire sur le terrain de Châteauroux, un concurrent direct grâce au coup de tête d’Ousmane Kanté (1-0). La fin octobre et le début novembre furent plus compliqués. Une défaite contre Caen (2-4), malgré une belle prestation et une incapacité à battre Grenoble pourtant réduit à 9 et son gardien en état de grâce (0-0). Finalement, les beaux jours revenaient pour le club de la capitale s’imposant d’abord miraculeusement sur la pelouse d’Orléans (1-0), puis s’en suit une bien belle partie face à Auxerre (2-0). Le 22 novembre au soir, le Paris FC était 17ème et non relégable.

 

Mais, après le beau temps vint la pluie. Défaites à Nancy (0-2), contre Guingamp (0-3), Valenciennes (0-1) et surtout face au Mans (0-3)… Le Paris FC ponctuait l’année 2019 de la pire des façons. 9 buts encaissés, 0 inscrit, et une 19ème place plongeant ainsi le club de la capitale dans une période bien sombre.

Repartir de l’avant coûte que coûte

Pour impulser une nouvelle dynamique, René Girard, ancien coach de Montpellier, Lille ou encore Nantes et Frédéric Hébert, ancien coordinateur du scouting du Paris Saint-Germain arrivaient au Paris FC. Yacouba Coulibaly (Le Havre) et Ibrahim Cissé (Angers) et un peu plus tardivement Vincent Koziello (Cologne) venaient renforcer l’effectif. Les effets mirent quelques temps à s’installer. Les Parisiens ne gagnaient pas mais ne perdaient plus en championnat. Ils enchaînaient trois matchs nuls contre Sochaux (1-1), Rodez (0-0) et surtout Niort (4-4), un match où les joueurs de René Girard réussirent à revenir dans le match à la… 96ème minute grâce à Ousmane Kanté. S’intercala pendant cette période l’élimination en Coupe de France face à Saint-Etienne (2-3). Une rencontre marquée par le premier but de Jérémy Ménez et surtout un superbe état d’esprit des Parisiens.
Malgré du mieux, Paris restait 19ème.

 

Une embellie confirmée, l’arrêt prématuré

Malgré une défaite face à l’AC Ajaccio, l’une des meilleures équipes cette saison, à Charléty (2-3), le travail entamé par René Girard et son staff se firent sentir en février. Le Paris FC remportait trois matchs consécutifs contre Chambly (2-1), Le Havre (1-0) et Clermont (1-0). 17ème à l’entame du mois de mars, le Paris FC ne fit pas le poids face à Lens (0-2).


En déplacement à Troyes lors de la 28ème journée, les coéquipiers de Vincent Demarconnay vécurent une soirée forte en émotion. Dès la 15ème minute de jeu, le portier parisien repoussait un penalty (comme la saison dernière face au même adversaire), avant de s’incliner 6 minutes plus tard. Juste avant la pause, Ousmane Kanté remettait les siens dans le sens de la marche en égalisant. Ce match nul, combiné avec les matchs nuls de Niort et Le Mans, permettait au Paris FC de rester hors de la zone de relégation.

La suite de l’histoire tout le monde la suit depuis plusieurs semaines. Le championnat de Domino’s Ligue 2 étant arrêté à la 28ème journée, le Paris FC se sauve in-extremis au terme d’une saison plus que compliquée.

La parenthèse Coupe de France

Dans une saison compliquée, les supporters espèrent toujours une parenthèse enchantée nommée Coupe de France. Les fans du Paris FC auront connu une belle petite épopée, la plus belle après 9 ans d’attente. Après s’être débarrassé avec sérieux d’Amnéville (N3), de Valence (R1) et Fabrègues (N3), le Paris FC affrontait l’AS Saint-Etienne en 1/16ème de finale de la compétition à Charléty (2-3). Après avoir mené au score à deux reprises, le club de la capitale aura tout de même tenu tête au futur finaliste de cette édition. Si l’aventure se stoppait à ce stade, les Parisiens auront fait preuve de beaucoup de sérieux dans cette compétition malgré les galères du championnat. Une belle parenthèse.